Actes de colloque

David-Chevalier Marie-Christine (2005). « Les performances des élèves dans l’écriture d’une description au cycle III : Influence des référents proposés dans une consigne d’écriture ». Actes du 5ème Colloque International Recherche(s) et Formation : Former des enseignants-professionnels, savoirs et compétences. Nantes. 14-16 février 2005.

Résumé : Tout élève a été et est encore confronté à l’apprentissage de la description au cours de sa scolarité. Depuis une vingtaine d’années, la didactique du Français a fait évoluer nos connaissances sur ce type de texte mais une étude rapide des manuels scolaires actuels montre que l’enseignement proposé et les consignes d’écriture qui les accompagnent, n’ont pas toujours évolué en conséquence. C’est ainsi que les consignes d’écriture reposent le plus souvent sur des référents « image » ou « texte » et sur des sujets réels ou imaginaires alors que l’on n’a pas vraiment sondé leurs effets sur les performances des élèves. Cette recherche tente donc d’apporter quelques éléments de réponses. Sa problématique est centrée sur l’influence des référents sur l’écriture descriptive d’un personnage, auprès d’un public d’élèves du CM2, issus de deux secteurs socio-culturels différents.

Mots-clés : description, référent, compétence, écriture.

David-Chevalier Marie-Christine, Fialip-Baratte Martine, Szadja-Boulanger Liliane (2007). « La prise en compte du socioculturel dans l’enseignement de la grammaire à l’école élémentaire en France ». Actes du 10^e Colloque International de l'AIRDF. Didactique du français : Le socio-culturel en question. Villeneuve-d'Ascq. 13-15 septembre 2007.

Résumé : Cette communication se donne pour objet de montrer que la prise en compte du socioculturel dans l’enseignement du français a conduit à remplacer la grammaire et les disciplines adjointes (conjugaison, orthographe, vocabulaire) par l’observation réfléchie de la langue française ou ORLF. L’objectif d’enseignement nouvellement construit et la démarche d’apprentissage préconisée semblent permettre à un plus grand nombre d’élèves d’entrer dans le fonctionnement de la langue. Cet apprentissage fait sens pour un public scolaire hétérogène puisqu’il prend pour point de départ les pratiques langagières des élèves, reflet de leur acculturation familiale et sociale. Se trouvent alors redéfinis dans cette optique de l’ORLF, les trois pôles du triangle didactique c’est à dire la place et les rôles des élèves, de l’enseignant et des savoirs.

Mémoire universitaire

David-Chevalier Marie-Christine (1999). Description et interdisciplinarité : un autre modèle pour l’apprentissage de l’écriture. Mémoire de DEA en Sciences de l'Éducation. Université Charles-de-Gaulle (Lille 3).

Résumé : Depuis toujours la description occupe une place de choix dans la liste des apprentissages dévolus à l’école primaire, notamment dans le domaine de l’écriture.
Pour concevoir leurs séquences d’enseignement/apprentissage, les enseignants ont souvent recours à de nombreux manuels qui soumettent des corpus de textes à l’analyse des élèves ainsi que des sujets d’écriture et des exercices parfois contestables.
Du côté de la recherche en didactique du Français, les travaux continuent l’exploration de ce type de texte, en s’appuyant sur la littérature. Ces approches pédagogiques et didactiques exigent des compétences de lecteurs confirmés que les élèves en difficulté, surtout au cycle III de l’école primaire, ne possèdent pas. Doit-on accepter qu’ils restent en marge de l’apprentissage ?
Une autre voie est peut-être possible. Puisque la description n’est plus l’apanage du Français, comme le démontrent les ouvrages récents qui mettent en exergue sa pluridisciplinarité, je propose, dans ce mémoire, de mettre à l’essai une démarche interdisciplinaire autour de la description d’un paysage.

Mots-clés : description, didactique du Français, interdisciplinarité, motiver l’écriture, paysage décrit, transdisciplinarité, vocabulaire et mise en mots.

David-Chevalier Marie-Christine (2007). Le référent dans la consigne descriptive. Outil ou obstacle pour l'élève ?. Thèse de doctorat en Sciences de l'Éducation, spécialité Didactique du français. Université Charles-de-Gaulle (Lille 3).

Résumé : La description est un type de texte dont l’apprentissage est quasiment incontournable et relève d’une longue tradition scolaire. L’étude des manuels scolaires actuels montre que l’enseignement de l’écriture d’un portrait s’est transformé grâce à la recherche en didactique du français mais que les consignes d’écriture n’ont pas toujours évolué en conséquence. De plus, elle met en évidence un invariant controversé : le référent, c’est à dire l’objet que l’élève doit décrire. Celui-ci prend différentes formes mais demeure, le plus souvent, un personnage réel présenté à l’aide d’un support visuel ou textuel. On peut s’interroger sur l’influence d’un tel référent. Alors que l’école tente de développer une pédagogie différenciée, on est aussi en droit de ques-tionner leur intérêt et leur efficacité vis à vis d’un public très diversifié. A travers l’analyse de productions d’écrits, de réponses à un questionnaire et d’entretiens avec des élèves de CM2 issus de deux milieux socio-culturels contrastés, cette recherche entend vérifier l’influence des référents sur l’écriture descriptive d’un personnage. Elle s’intéresse plus particulièrement à ses effets sur la longueur et la forme textuelle des produc-tions écrites, sur les types de textes produits, sur l’organisation interne des portraits réalisés et enfin à l’étude de l’un des aspects lexicaux, en l’occurrence l’usage des comparaisons. En définitive, il s’agit de déterminer dans quelle mesure, le référent présent dans les consignes d’écriture est un outil ou un obstacle pour l’élève.

Mots-clés : didactique du français, description, portrait, référent, cycle   3, école élémentaire.